プロジェクトに賛同​
署名はこちら

【ウェブ】gazette des femmes Au Japon, elles dénoncent le règlement strict des écoles (カナダのフランス語メディア 2022/2/11)

(一部抜粋)

Éveiller les consciences
Du chemin a pourtant été fait depuis les années 70. Les règles étaient alors d’une rigueur insoutenable. « Les garçons devaient se raser la tête, explique Yûji Sunaga. Le matin, le professeur attendait les enfants avec un bâton en bambou. » Bien qu’interdites par la loi, les corrections et punitions corporelles pleuvaient. Dans les années 80, les enfants abandonnent l’école à cause du kôsoku, les professeurs eux-mêmes le critiquent. Le jeune Yutaka Ozaki devient une star dans l’archipel grâce à une chanson dans laquelle il le dénonce.
À l’été 1990, les consciences s’éveillent lorsqu’un drame se produit à Kobe. Une adolescente de 15 ans décède après s’être retrouvée coincée dans le portail d’entrée du collège. Le professeur avait actionné la fermeture sans s’apercevoir que la jeune fille avait couru pour essayer d’entrer, désespérée de ne pas être à l’heure pour passer son examen. « Les retards n’étaient tolérés sous aucun prétexte, regrette Yûji Sunaga. Cette enfant a eu si peur d’être punie qu’elle en est morte. Ce n’est pas supportable. »
Yûji Sunaga pense qu’aujourd’hui d’autres pratiques sont passées sous silence : « Il n’y a pas de loi pour protéger les enfants du kôsoku. » Mais il garde espoir. Depuis plusieurs années, il remarque que des voix s’élèvent, à l’instar d’Hatsune et de ses amies. « Il est vraiment temps que cela s’arrête, ce ne sont que des enfants… »

(上記の記事リンクは掲載終了)